1er au 3 octobre 2014: entretiens à Bruxelles
Du 1er au 3 octobre 2014, Françoise Branget et Patrick Hell ont pu mener un certain nombre d’entretiens à Bruxelles, auprès de différents contacts :
- Union Europénne des CCI (soirée d’échanges avec des fonctionnaires de la DG Move)
- Cabinet de M Kallas, Commissaire aux transports (Madame OEEN directrice de cabinet) -sur le départ-
- Association INE (Inland Navigation Europe) Karin de Schepper (Directrice)
- Association EFIP (Européen fédération of inland Ports) Kathrin Obst (secrétaire générale)
De ces différents entretiens nous pouvons retenir plus particulièrement les infos suivantes :
- Le Réseau Trans Européen (RTE T) reste indicatif, les Etats nationaux restent maitres du jeu (pour réaliser ou non tel ou tel projet).
- Le RTE T sera bien révisé, mais pas avant en 2023
- Le projet Saône-Moselle, Saône-Rhin figure bien au sein du cœur de ce RTE T, où sont inscrits les projets à réaliser en 2030
- L’action de l’Union Européenne ne peut être qu’incitative (grâce au montant des subventions pouvant atteindre les 40 % du projet)
- D’importants crédits sont mobilisables dans les prochains mois, mais ce sont les Gouvernements nationaux qui ont la main (pour saisir la Commission de demandes de subventions)
- Etonnante popularité de la voie d’eau en général et du projet fluvial Saône-Moselle, Saône-Rhin en particulier, auprès de nos interlocuteurs
- Ce projet est toujours revendiqué, espéré, attendu, considéré comme « naturel »
- Le projet Seine-Nord semble désormais réellement bien parti (mais le niveau de la contribution européenne reste à préciser, 40 % -chiffre souvent allégué- étant le plafond envisageable)
- A noter : la bonne côte du ferroviaire également… Le transport routier est davantage dans le collimateur o Catherine Trautmann a été nommée coordinatrice du Corridor Mer du Nord –Baltique
- Fin d’année devrait être établi un programme d’actions pour chaque corridor européen, à concerter avec les Etats membres concernés (d’où la tenue actuelle de « Forums » dédiés aux différents corridors, mais ouverts a priori qu’aux Etats et Régions concernés).
- Des études sont en cours à cette fin sur les différents corridors
- Sur le corridor Mer du Nord-Méditérranée, c’est le bureau d’études néerlandais Panteia qui officie : Newton, Sean (s.newton@panteia.nl)
- Ce programme d’actions sera révisable en 2016
- Au sein de la DG move, la mise en place fin octobre/début novembre d’un nouveau Commissaire aux transports, le slovaque MAROŠ ŠEFCOVIC nécessitera des opérations de lobbying auprès de son nouveau cabinet
- du point de vue administratif, les français sont très présents au sein de cette Direction Move. Le directeur du RTE T est français (Olivier ONIDI) et son collaborateur, en charge plus spécialement du Corridor MDR – M, néerlandais (Herald Ruijters) –contacts à actionner-
- Olivier.Onidi@ec.europa.eu
- Nous avons pu également nouer contact avec Stéphane Ouaki (FR) qui est responsable pour les questions de financement des réseaux transeuropéens
- Stephane.Ouaki@ec.europa.eu
- A noter : l’organigramme de la DG MOVE pour les situer dans la structure
- https://ec.europa.eu/transport/doc/organisation-chart/move_en.pdf
Recommandation (qui devrait nous interpeller) pour des actions de lobbying plus efficaces : les interlocuteurs décisionnaires de la DG Move sont très sollicités, « saturés » de demandes et d’interpellations émanant d’agences de lobbying, de la technostructure interne, voire d’élus politiques … Ils sont bien moins en contact direct avec le monde de l’économie, les grandes entreprises etc… et assez avides d’infos sur leurs attentes, leurs besoins en termes par exemple d’infrastructures de transport.
Avis de l’INE : ce qui décuplerait l’impact d’une audience (et en faciliterait l’obtention à un nouveau élevé de la hiérarchie), serait de mener une délégation au sein de laquelle l’on pourrait également compter des représentants de grands groupes industriels (ex : Peugeot, Altom … )