
L’entretien des voies navigables : l’exemple de VNF
Le réseau navigable de l’hexagone, 8 500 km, est le plus long d’Europe. Il est caractérisé par l’hétérogénéité de ses composantes, du type de navigation qu’il permet – le petit gabarit accueillant des péniches « Freycinet » embarquant au maximum 400 tonnes alors que sur le grand gabarit naviguent de bateaux de plusieurs milliers de tonnes – et de ses gestionnaires dont le périmètre, les missions et les objectifs diffèrent. Si 80 % en sont confiés à Voies navigables de France (VNF), des axes stratégiques – le Rhône et le Rhin – sont concédés à la Compagnie nationale du Rhône (CNR) et à EDF. D’autres voies sont gérées par des grands ports ou par des collectivités territoriales, voire par l’État directement, situation qui mériterait d’être réexaminée.
Outre la navigation, ce réseau accueille une multiplicité d’usages et de fonctions – alimentation en eau potable, de l’industrie et des centrales nucléaires, irrigation agricole…- ce qui concourt à en faire une infrastructure spécifique. Ses caractéristiques font du réseau navigable un acteur à part entière de la transition écologique.
Les observations définitives de la cours des comptes pour l’exercice 2012-2023 viennent d’être publiées.
Voies navigables de France, opérateur national de l’ambition fluviale – VNF

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