Réaction du Consortium à la publication du rapport « Mobilité 21 »
Réaction du Consortium à la publication du rapport de la Commission « Mobilité 21 » qui repousse le projet Saône-Moselle, Saône-Rhin, au delà de 2050.
Le Consortium prend acte du rapport rendu public hier par la Commission « Mobilité 21 ». Celui-ci confirme bel et bien l’opportunité de réaliser le projet « Saône-Moselle, Saône-Rhin », confirmation à laquelle le Consortium a pu fortement contribuer de par ses différentes interventions auprès de la Commission.
Dans son rapport, la Commission « Mobilité 21 » précise à cet égard que (sic) : « le projet Saône-Moselle, Saône-Rhin » consiste à créer une liaison fluviale à grand gabarit entre la Méditerranée et l’Europe du Nord et Centrale, par un canal entre la Saône et la Moselle, d’une part, et la Saône et le Rhin, d’autre part. Le linéaire concerné représente environ 350 km. L’enjeu de la liaison SMSR est de relier aux principaux réseaux fluvial et maritime européens les ports maritimes et le réseau fluvial à grand gabarit de l’Est de la France, grâce à une route fluviale Sud-Nord entre Marseille et Amsterdam. Le projet est aujourd’hui mentionné dans le Réseau trans Européen de Transports (RTE-T) au sein du réseau central européen. il participe au développement d’une offre multimodale au sein du projet de corridor multimodal européen Nord-Sud n°9 Amsterdam-Marseille, qui concerne majoritairement les réseaux de transport français.
Aujourd’hui, le projet SMSR s’inscrit clairement dans une logique de réalisation de long à très long terme. En conséquence, la commission classe le projet dans les projets à horizons plus lointains quel que soit le sénario financier considéré ».
Commentaire : s’il salue la confirmation par la Commission « Mobilité 21 » de l’opportunité du projet fluvial « Saône-Moselle, Saône-Rhin », le Consortium ne peut se satisfaire de la perspective d’un report de ce projet au-delà de 2050. Il souligne que cette position est en contradiction totale avec les recommandations de l’Union Européenne qui dans la révision de son Réseau Trans Européen « Transport », demande sa réalisation pour 2030 au plus tard. Rappelons au passage que l’Union Europénne conditionne par ailleurs sa participation financière à l’investissement au respect de cette échéance de réalisation.
Le Consortium s’interroge par ailleurs sur les études en cours, à finaliser et sur la tenue effective du Débat public qui était annoncé pour 2013.
Le Consortium rappelle que ce rapport d’experts a, à ce stade, pour vocation unique d’éclairer les décisions et arbitrages politiques qui vont suivre et qui doivent bien natuellement considérer d’autres paramètres, tels que les orientations européennes en la matière. Il mobilisera tous ses moyens et relais pour que l’échéance de réalisation du projet soit finalement conforme au souhait de l’Union Européenne, soit 2030 au plus tard.
Le Consortium a adopté, à l’unanimité, une résolution qui développe et précise sa position, à l’issue de son Conseil d’aministration du 04 juillet 2013.
Le texte intégral de la résolution figure dans son intégralité sur la page « communication ». Vous pouvez également en prendre connaissance en cliquant sur le document ci-dessous :