Réunion de restitution des études « Saône-Moselle, Saône-Rhin »
Des études techniques et socio-économiques relatives à cette liaison avaient été engagées en 2011 dans la perspective d’un débat public, à la préparation duquel le Consortium avait été associé. Ce débat public ayant été ajourné, ces études n’ont pas été menées à terme, mais il semblait légitime qu’un restitution, même parcellaire, en soit faite aux différents partenaires. Le Consortium s’était par ailleurs à plusieurs reprises fortement mobilisé en faveur de cette exercice de restitution, finalement assuré par VNF sous l’égide du préfet coordinateur du Grand EST, le 8 mars dernier au Sénat. Les perspectives de trafic « fluvialisables » présentées à cette occasion s’avèrent particulièrement prometteuses pour la branche Saône-Rhin du projet « Saône-Moselle, Saône-Rhin », en fonction de scenarii plus ou moins optimistes entre 2030 et 2050. VNF a mis en exergue une réalisation complète, mais par étapes du projet, pouvant se traduire par une première phase d’aménagement de la Saône-amont entre Pagny (à l’extrémité Nord du grand gabarit rhodanien) et Port sur Saône, en face de Vesoul. La valorisation de l’intermodalité entre le fluvial et le ferroviaire, mise en avant par VNF même, devrait par ailleurs permettre d’acheminer et d’ancrer des trafics massifiés sur cet axe, dans la perspective à terme d’une liaison fluviale interbassins du Rhône et du Rhin. Dans son intervention, Françoise BRANGET, nouvelle présidente du Consortium, a salué la restitution desdites études tout en plaidant pour leur aboutissement final. L’enjeu à ses yeux serait, dans cette perspective, de mieux tenir compte des filières pourvoyeuses de trafic potentiellement fluvialisable, notamment les grands centres de production industrielle d’Alstom et de General Electric du Nord de la Franche-Comté, fort demandeurs de solutions logistiques plus performantes, notamment pour les colis lourds. L’avenir reste à écrire…